Olivier arrive à Saugues, porte du Gévaudan. Là, il rejoint les siens : le "pépé",#la "mémé", leur fils Victor, jeune hercule de village, qui prend l'enfant sous sa protection. Dans ce pays grandiose, chaque instant d'Olivier lui apporte une découverte, un émerveillement. Qui sont-ils ces paysans farouches, ces artisans appliqués. ces pâtres pleins de mystérieuses connaissances ? Olivier les découvre dans leur existence Réelle.
Dans la partie haute de la rue Labat, sur les pentes de Mont-martre, Olivier, dix ans, erre le jour et la nuit, d'un spectacle à l'autre, dans ce vieux quartier de Paris du début des années 30. Sa mère, Virginie, la belle mercière, vient de mourir, et le sort de l'enfant n'étant pas fixé, il vit en partie chez le jeune couple formé par ses cousins Jean et Élodie. Dans les rues de ce temps-là, vivantes, souriantes, animées, il rencontre une multitude de personnages populaires.
Olivier a quitté sa chère rue Labat pour aller vivre chez son oncle. Autant dire, pour l'enfant, changer de planète. L'univers bourgeois, l'appartement cossu, la vie mondaine des Desrousseaux le surprennent et le déconcertent. Olivier s'intègre difficilement. Bientôt il s'apercevra que sa curiosité est sans cesse mise en éveil. Qui est vraiment l'oncle Henri et la tante Victoria ? Il y a aussi les cousins, les deux bonnes, et, comme on reçoit beaucoup, toute une foule de personnages cocasses, grandioses ou ridicules.